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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:54

Le Deejaying ou le toasting désigne un artiste vocal parlant ou chantant généralement de façon monotone sur un rythme ou un battement. Les textes peuvent être écrits ou improvisés et certains mots coupés ou doublés dans les phrases afin de caler les phrases. Le toasting a été utilisé dans plusieurs traditions africaines, notamment par les griots. On peut dire que la coutume s'est exportée en Jamaïque par l'ascendance africaine et musicalement par l'empreinte des rasta sur la musique jamaïcaine. L'exercice de chant parlé qu'est le deejaying a énormément influencé le Hip-hop et donné le développement du MCing.

 

Dans la Jamaïque des années cinquante, le rôle des deejays était d'animer les sound systems en commentant les chansons lancées par le selecter. Il pouvait présenter le titre ou lancer des interjections durant la lecture.
Au fur et à mesure, le style ska et reggae à l'instar du jazz, commencèrent à voir naitre des artistes qui chantaient de manière énergique avec une vigueur croissante du début à la fin de la phrase et une mise en avant des mots par un procédé d'à-coup avec parfois des onomatopées comme dans le scat. L'exploitation de ce potentiel musical se fit d'abord dans les sound systems, où ils pouvaient toaster sur les versions instrumentale des hits.
Ces chanteurs sont progressivement devenus des artistes vocaux à part entière créant ainsi des albums seuls en collaborations avec des backing bands. On voit même apparaitre des genres intermédiaires comme le singjay, mélange de toasting et de chant. Le développement des styles rub-a-dub, dancehall reggae et ragga a engendré une forte augmentation du nombre de toadeejaying031.jpgsters qui se mélange désormais même au hip-hop.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 19:01

La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response).

Celle-ci est toutefois en rupture car elle n'est pas le fruit d'une évolution « naturelle » ou « organisée » du funk ou des autres influences citées, inventée par des musiciens confirmés au terme d'une recherche personnelle (comme ce fut le cas pour le passage du jazz, blues, gospel à la musique soul, et de la soul au funk) mais l'appropriation de ces musiques par une jeunesse noire défavorisée, urbaine, et surtout non-instrumentiste, en dehors des circuits habituels de la production musicale. Contrairement aux anciens styles de musique afro-américains qui ne témoignaient que de façon incidente ou détournée des conditions de vie de la communauté noire américaine, le hip hop se présente comme l'expression même de ces conditions de vie et se propose de « coller à la rue », c'est-à-dire de suivre les codes et relations qui règlent la vie des ghettos.

D'où l'inscription de cette musique dans l'ensemble culturel plus vaste mentionné plus haut, et l'attitude des hip-hoppers qui gardent le style vestimentaire de la rue (street-wear), le langage du ghetto (slang) et ses valeurs. D'où aussi, initialement, l'attachement des hip-hoppers à leur quartier (à travers la notion de représentation), qui se traduit, positivement, par un lien généralement solide avec les autres hip-hoppers issus du même lieu, exprimé par la formation de collectifs (crew, posse, squad, clan ou clique) ou des invitations à rapper sur un même morceau (featuring), et négativement, par une rivalité avec les hip-hoppers venus d'autres quartiers, s'exprimant quant à elle au mieux par une saine émulation, au pire par des tensions (diss) réglées dans les couplets eux-mêmes. Si cette division géographique du hip hop tend à perdre aujourd'hui de sa pertinence, au profit d'une division par « courants » et « valeurs », les procédés énumérés pour exprimer les relations entre hip-hoppers restent les mêmes. De fait, plus que pour d'autres genres musicaux, l'évolution du hip hop est indissociable de l'histoire des relations entretenues par ses différents acteurs, c'est-à-dire d'une certaine histoire de la rue américaine.

La musique hip hop n'est cependant pas née en un jour. Son émergence est indissociable des Block Party, fêtes de quartiers organisées dans les rues des ghettos, où l'on fermait la rue à l'aide de barricades ou de voitures pour bloquer la circulation, et animée par un DJ (Disc Jockey) qui enchaînait les morceaux disco, rock et surtout funk sur lesquels les participants dansaient (dès le début quelques rares morceaux de rock comme le célèbre "The Mexican" de Babe Ruth faisait partie des playlists de Kool Herc cités plus loin). Seulement les danseurs se plaignaient que les morceaux ne duraient pas assez longtemps, et leur laissaient peu le temps de développer leur art. C'est de cette volonté de prolonger le beat que va naître la musique hip hop. Clive Campbell, fils d'immigré jamaïcain installé dans le quartier du South Bronx plus connu sous le pseudonyme de Kool Herc, est le premier à avoir l'idée de brancher deux tourne-disques (turntables) diffusant le même morceau en décalé de sorte que le rythme, donné par la batterie, soit rallongé.

L'usage du terme « musique » demeure très controversé selon certains [Qui ?] mélomanes lorsqu'il s'agit de définir le hip hop. La raison est que contrairement aux autres genres musicaux (musique classique, blues, rock, jazz, etc.), le mouvement hip hop peut n'utiliser aucun instrument (tel que la batterie, la guitare, la flûte, le violon, etc). Des groupes tel The Roots sont pourtant réputés pour leur accompagnement instrumental organique. De plus sous l'influence de l'émission unplugged de MTV, de nombreux groupes ou artistes hip hop ont réalisé des concerts acoustique. Le hip hop a une popularité grandissante dans plusieurs pays, notamment en Amérique du nord.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 20:54

"Toute ressemblance avec la fiction ne serait que pure coïncidence. les faits qui vont suivre sont maheureusement inspirés de la réalité" : l'avertissement est on ne peut plus explicite. Une chanson engagée, aurait-on dit dans le passé... Une chanson, intitulée Crise de nerfs, pour dénoncer la corruption supposée qui règne au sein de la police marseillaise. Elle est signée du groupe de rap "Psy4 de la rime".

Le clip met en scène un couple victime d'un braquage. Les malfaiteurs repartent avec un sac de billets trouvé dans la maison. L'homme mène alors son enquête - sa femme a mordu l'un des agresseurs au poignet -, finit par le retrouver. On découvre alors que l'agressé est policier, mais qu'il n'est pas très net...

Marseille capitale de la culture, mais pas seulement

On pense évidemment à l'affaire de la BAC Nord de Marseille, d'autant que quelques indices sont disséminés dans le clip : une Une du journal La Provence, un extrait de France Bleu Provence...
Micke, le scénariste, se défend d'avoir voulu cibler précisément cette affaire. Alonzo, l'un des trois rappeur du groupe, confirme. "C'est surtout un cri qui vient du coeur, pour faire prendre conscience aux gens de ce qui se passe ici", dit-il, à un moment où on ne parle que de Marseille capitale de culture.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 00:01

Red-Bull-Master-of-Ceremony---013-Tilburg.jpgLe rap ou le MCing (ou encore emceeing) est une sorte de prose saccadée  composé de rimes souvent très imagées, riches en assonances, sens, figures de style  et allitérations. . MC est le terme commun qui désigne celui ou celle qui anime les soirées ou des manifestations hiphop, mais désigne également les rappeurs de ce mouvement par evolution du terme. Les initiales MC correspondent a l'expression en anglais à master of ceremony ou aussi traduit par Microphone Controler. Les premiers DJ's encourageaient a la voix le public qui assistait aux fête. Néanmoins, l'un d'entre eux, Grandmaster Flash, était tellement occupé à passer ses disques et production qu'il lui devint bientôt nécessaire d'engager deux  ou trois amis pour qu'ils le fassent a sa place. Bientôt, les premiers MC ou rappeurs sentirent l'envie de s'exprimmer sur quelque chose de plus politique ou personnel , et commencèrent à partager leurs savoirs  sur le ghetto, sur leur vie de tous les jours, etc.

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 23:48

england.jpg

Au Royaume-Uni, malgré des relations de civilisation avec les États-Unis, le rap n’a jamais iréelement reussi a s'imposer. Les sonorités électroniques et plyuto rock reste imposante et continue de faire le temps, bon ou mauvais.

En provenance des Etats Unis le rap debarque en angleterre comme en france, avec bien sur un temps de retard. Au depart, les MC’s british se contentent d’imiter leurs confrères d'Amérique. Mais petit detail les rappeurs anglais s'exprimes dans le fin fond de leur club "English" ou dans les quartiers cosmopolites. Les instrus fouettent l’acidité sonore des clubs, le genre se charge de riddims jamaïcains et antillaiset de lourdes nappes jazzie. Cette scène naissante est relayée par le grand réseau des radiosi llegales  , balancée partout dans le pays. Des ondes clandestines encore considérés à l’avant-garde de l’underground. Nous sommes en plein milieu des années 1980, le rap, encore restreint à un phénomène de sphere mute vite. Débarrassé de la tentation d’imiter les acolytes d’outre-atlantique, le mouvement embrasse des flow originaux, plus rapide et plus epais.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 22:54

diapo-3.jpgEn 1981 sortent, les originaux maxis Freedom and The Birthday Party et ensuite The Adventures Of Grandmaster Flash On The Wheels Of Steel, qui referencent sur les disques les techiniques uniques de l'artiste.Cependant le meilleur reste a venir avec l'extraordinaire mixtape:  The Message qui sort l’année d’après et  qui pour la première fois dans la courte histoire du hip-hop a l'époque, aborde les sujets des problemes sociaux, Grandmaster Flash comme non plus uniquement un artiste mais également conscient du monde injuste qui l’entoure. The Message est un immense succès .

Cependant les tensions règnent au sein de leur illustre groupe, surtout entre Flash et Melle Mel et se produit une scission. Flash, en compagnie de Kid Creole et Rahiem, signe chez Elektra, tandis que Mel, Cowboy et Scorpio poursuivent leur chemin chez Sugar Hill avec le nom de Grandmaster Melle Mel & The Furious Five. Grandmaster Flash produit ainsi les albums avec They Said It Couldn’t Be Done (1985), The Source (1986) puis Da Bop Boom Bang (1987) avant de se réunir ensuite avec Melle Mel en 1988 pour un concert associatif, puis d’un nouvel album On Strength. Malgré tout , la nouvelle école du hip-hop (Eric B. & Rakim) à alors émergé, rendant Flash obsolète. Le groupe se sépare alors définitivement, mais ne ralentits pas les ambitions musicales du DJ, qui se lance aussi dans la carrière de producteur.

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